Commandé par l'Armée Française
en 1952, un premier prototype est étudié.
Le garde-boue avant a un air de Y.52, le réservoir d'essence est derrière
le tablier, le phare, protégé par une "casquette" est positionné
en haut du tablier et le centre de gravité est aussi bas que sur les scooters
civils.
Les essais réalisés à Versailles sont assez concluants, sauf
pour la garde au sol trop basse et un moteur jugé un peu faible.
Fixé couché sur une palette de bois, des essais de parachutage sur l'aéroport de Villacoublay sont effectués, avec succès.
Un deuxième prototype est étudié en 1952, toujours conçu sur un tube central de forte section, renforcé.
Le tablier est désormais constitué d'une tôle verticale, entouré
de tubes soudés aux parties faisant office de garde-boue. Le phare est
placé très en avant et protégé. La suspension avant
est à roue tirée avec anneaux Neiman. D'énormes pneus crantés
sont montés sur des jantes de 12". Le guidon est repliable derrière
le tablier, sans compteur.
Moteur de 250 cm3, 8 vitesses plus crabotage, kick à gauche, transmission
par chaïne à la roue arrière carénée, suspension
par un ressort à gauche.
Un réservoir de 22 litres est placé derrière le conducteur,
au-dessus de la roue. L'arrière est protégé par une plaque
de tôle supportant un gros crochet de remorquage, l'Armée ayant demandé
la possibilité de tracter canons, cantine et autres remorques. Une housse
recouvrant totalement l'engin est prévue, s'accrochant par des attaches
de cuir sur le tube le plus bas entourant le scooter.